Économiser l’énergie

Économiser l’énergie
Économiser l’énergie au quotidien contribue évidemment à préserver notre environnement au même titre que la gestion des déchets et tous les écogestes anti gaspillage. Isolation des logements, choix du mode de chauffage ou de production d’eau chaude ou encore de l’électricité verte font partie du large panel des actions possibles.

Les permanences Espace Info Energie (EIE)

L’association Gefosat à travers son service Espace Info Énergie et en partenariat avec Lunel Agglo, vous apporte des informations objectives, personnalisées et gratuites dans les domaines de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables.

Pendant les heures de permanence, un(e) conseiller(ère) en énergie vous accueille et vous accompagne dans votre projet de construction ou de rénovation en vous apportant ses connaissances en matière de chauffage et d’eau chaude domestique, d’isolation, d’équipement de l’habitat (appareils électroménagers, télévision, Hi-Fi…), des énergies renouvelables (solaire, éolien, bois-énergies…) ainsi que sur les aides financières.

Il ou elle vous propose également des conseils pratiques sur les réflexes simples à adopter pour optimiser sa consommation d’énergie.

Prendre  rendez-vous :
par courriel
par 04 67 13 80 90

Quelques exemples de questions abordées par tél. ou à l’occasion des permanences

  • Quel isolant écologique pour quelle paroi ?
  • Comment construire un logement en respectant la future réglementation thermique 2012 (Bâtiment Basse Consommation d’énergie) ?
  • Quelles sont les solutions de production d’énergies renouvelables chez soi ?
  • Comment allier rénovation et performance énergétique sans altérer le bâti ancien ?
  • Une maison sans chauffage : est-ce possible ?
  • Quelles subventions et aides pour mon projet ?

Exemples d’Éco-Gestes :

  • Mettre un couvercle sur les casseroles : -25 % de consommation d’énergie pour la cuisson
  • Baisser la température d’un degré : – 7 % de consommation d’énergie
  • Équiper ses robinets d’éco-mousseurs : – 5 % sur l’énergie et – 50 % sur l’ea

Les conseils de Gefosat

L’isolation thermique de votre logement permet de réduire vos factures de chauffage et améliorer votre confort. L’Espace Info-Energie vous donne quelques conseils.

En hiver, l’isolation permet de réduire les déperditions de chaleur à travers les parois alors qu’en été, elle limite fortement les surchauffes à l’intérieur.
De plus, les parois non isolées (murs et fenêtres) sont froides par contact avec l’air extérieur et provoquent des sensations d’inconfort malgré l’air chaud de la pièce. Une bonne isolation supprime cet effet et entraîne une baisse immédiate de votre facture d’énergie.

Privilégier la toiture et les murs

Les logements à isoler en priorité sont les constructions antérieures à 1974, car aucune obligation d’isoler n’était alors imposée ; les pertes de chaleur se faisant majoritairement par la toiture et les murs. Les fenêtres en simple vitrage ne représentent que 10%: installer du double vitrage peut améliorer le confort, mais ne présente pas le potentiel d’économies d’énergie le plus important.
L’isolation des maisons anciennes aux murs en pierre nécessitera un traitement particulier pour ne pas dégrader le confort d’été ni créer des désordres dans le mur. Il faut savoir qu’un mur en pierre n’isole pas thermiquement : un mur de 50 cm d’épaisseur possède une valeur isolante équivalente à 1 cm de laine de verre.
Pensez à coupler ces travaux d’isolation à une stratégie de ventilation du logement afin d’éviter un confinement et des problèmes sanitaires.

Pour toute question, contacter le 04 67 13 80 94 ou envoyer un courriel au conseiller EIE.

Lunel Agglo s’associe à l’Espace Info-Energie pour vous donner toutes les infos sur l’un des modes de chauffage les plus anciens : le bois.

Le chauffage au bois connaît un développement important ces dernières années.  Le nombre de foyers se chauffant au bois a fait un bond de 25% en 15 ans : il constitue aujourd’hui une source de chauffage, principale ou d’appoint, pour 50 % des maisons individuelles.

Cet essor s’explique par plusieurs raisons :

Économique

L’énergie bois-bûche est aujourd’hui la moins chère du marché (3,4 cts€/kWh), contre 9,9 cts/kWh pour le fioul et 14,9 cts/kWh pour l’électricité. Le bois est l’énergie dont le prix augmente le moins vite : +1,5% par an contre +5,5 % pour le fioul et +3,3% pour l’électricité (chiffres ADEME). Par ailleurs, on ne paie que ce que l’on consomme : il n’y a pas d’abonnement.

Technique

Les nouveaux appareils (poêle, insert, chaudière) fonctionnent en foyer fermé et sont donc 5 fois plus performants que les cheminées à foyer ouvert. La combustion du bois (bûche, plaquette ou granulé) étant maitrisée, ces appareils consomment moins de ressources et restituent mieux la chaleur, tout en diminuant la pollution de l’air.  Entre les inserts, poêle et chaudière, il existe des modèles très variés, adaptés à chaque besoin.

Renouvelable

Gérée durablement, la ressource en bois se reconstitue rapidement. Le bois de chauffage a un impact neutre sur l’environnement. En effet, le CO2 émis lors de la combustion est capté par les arbres durant leur croissance.
Votre conseiller info énergie peut vous informer sur les critères de choix pour l’installation ou le remplacement d’un système de chauffage au bois : les systèmes, les combustibles, les professionnels labélisés, les aides financières…

Après le bois, découvrez les informations autour du chauffage électrique, plébiscité par 31% des ménages français.

Les premiers radiateurs électriques fonctionnaient sur le principe de la convection (déplacement d’air chaud), dits souvent  » grille-pains « . Aujourd’hui, des systèmes fournissent de la chaleur par rayonnement, apportant un meilleur confort.
Il existe 3 grandes familles de systèmes de chauffage électrique :

  • Les convecteurs électriques.
  • Les panneaux rayonnants, procurant une chaleur plus uniforme.
  • Les radiateurs à inertie, accumulant la chaleur au sein d’une masse (ex. brique), pour la restituer ensuite durant plusieurs heures.

En termes de consommation, tous les radiateurs électriques se valent. La seule différence réside dans la restitution de la chaleur, qui peut être plus confortable ou différée.
Voici néanmoins quelques clés pour améliorer votre système électrique :

  •  Vérifier la puissance de vos radiateurs : elle dépendra de votre isolation (à vérifier également) et de la taille des pièces. En moyenne, elle varie de 750 Watts pour 10 m² jusqu’à 2000 Watts pour plus de 25 m².
  • Programmer et réguler votre installation, afin de ne chauffer que ce qu’il faut, quand il faut et où il faut. 1°C de température supplémentaire équivaut à 7% de consommation en plus.
  • Vérifier la puissance de votre abonnement électrique, la majorité des installations ne doivent pas dépasser 9 kVA.
  • Étudier la faisabilité de passer en heures creuses pour bénéficier du tarif réduit sur certaines périodes, en particulier si vous avez un chauffage à accumulation. Attention, ce tarif n’est avantageux qu’à partir de grosses consommations d’électricité.

Le coût du kWh électrique est élevé. Abonnement inclus, il est de 14,8c€/kWh, comparé à 6,3c€/kWh pour le bois granulés et 7,2c€/kWh pour le gaz naturel.

TVA réduite, Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique, Eco-Prêt à Taux à zéro, éco-chèque Région, primes énergie, aides de l’Anah… il n’est pas évident de s’y retrouver parmi toutes ces aides. La Loi de finances 2019 a apporté en plus quelques modifications par rapport à 2018, excepté pour la TVA réduite : pour le reste, voici un résumé́ des principales évolutions.

Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) : cette mesure, qui permet d’obtenir une déduction des dépenses éligibles dans certaines conditions, que l’on soit imposable ou pas, est prorogée jusqu’au 31 décembre 2019 pour les propriétaires occupants et les locataires. Le remplacement de simples vitrages par des menuiseries performantes (pose en neuf) ouvrent droit désormais à un crédit d’impôt de 15% dans la limite de 100€ par fenêtre. D’autres dépenses sont également plafonnées en 2019 : chaudières gaz performantes, ballons thermodynamiques. Enfin, pour les ménages les plus modestes, certaines dépenses de mise en œuvre sont aussi éligibles.

TVA à 5,5% : tous les travaux éligibles au crédit d’impôt et leurs travaux induits bénéficient toujours de la TVA à 5,5%. Pour tous les autres travaux de rénovation, elle s’élève à 10%. Les pompes à chaleur air/air (ou climatisations réversibles) conservent une TVA à 20%.

Éco-Prêt à Taux Zéro : alors que l’habitation devait être construite avant 1990, tous les logements de plus de deux ans sont éligibles à l’Eco-PTZ à partir du 1er juillet. La condition du bouquet de travaux a disparu. Une seule action de travaux permet de bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro à hauteur maximum de 10 000€, que vous soyez propriétaire occupant ou propriétaire bailleur. Si vous composez un bouquet de deux travaux, vous avez droit à 20 000€ maximum, 30 000€ si vous allez jusqu’à trois travaux ou plus.

Certificats d’économies d’énergie ou primes énergie : certains travaux d’économies d’énergie peuvent être valorisés sous formes de primes. Le montant de la prime peut varier en fonction de votre situation et des travaux que vous voulez mener. Les dispositifs « Coup de pouce » reposent sur ces primes dont les montants ont été́ revus à la hausse en 2019.

Les aides « Habiter Mieux » de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) : les subventions de l’Anah pour l’amélioration des logements des ménages modestes ont également évolué. Un dispositif vise toujours l’amélioration globale du logement avec un accompagnement du ménage pour les démarches ; mais un autre dispositif sorti plus récemment ne financera que certains types de travaux.

L’éco-chèque logement de la Région : d’un montant de 1 500 € pour les propriétaires occupants aux revenus modestes, et de 1000 € pour les propriétaires bailleurs, l’éco-chèque peut être demandé à condition de réaliser des travaux permettant un gain de 25% sur la consommation énergétique. Ce gain doit être justifié par un diagnostic et sera atteint, dans la plupart des cas, en combinant plusieurs travaux. À noter que pour la plupart de ces aides, les travaux doivent être réalisés par des artisans « RGE » (Reconnu Garant de l’Environnement.) Toutes ces aides ne sont pas forcément cumulables.

Dans le secteur du bâtiment, le montant d’un devis est souvent de plusieurs milliers d’euros. Une fois signé, il constitue le contrat liant l’artisan et le consommateur. GEFOSAT vous conseille pour signer ce document essentiel de manière avisée.

Choix de l’artisan

Pour bénéficier des aides financières liées aux travaux d’économies d’énergie, l’artisan doit être obligatoirement « Reconnu Garant de l’Environnement ». Ce signe de qualité́ ne vous exempte pas néanmoins de comparer plusieurs devis et éventuellement demander des références.

Conformité du devis

Un devis doit contenir des mentions obligatoires permettant au consommateur de le signer en connaissance de cause.
Le devis doit impérativement faire apparaitre les performances des matériaux et équipements au niveau énergétique. Cette information permettra de s’assurer que les travaux répondent bien aux critères imposés pour les aides financières. Dans tous les cas, le devis doit décrire précisément l’objet de la prestation pour plus de transparence et pour pouvoir comparer plusieurs devis sur la même base.
Pensez à vérifier d’autres informations sur le devis comme les coordonnées complètes du professionnel, son n° SIRET, la date de livraison, et bien évidemment le prix global avec prix du matériel, prix de la main d’œuvre, prix HT, prix TTC, etc.

Le démarchage à domicile

Il fait l’objet d’une législation spécifique qui impose au démarcheur de vous remettre un contrat comportant certaines mentions obligatoires comme la possibilité́ de se rétracter dans un délai de 14 jours. Attention, sur un salon, les propositions commerciales ne sont pas considérées comme un démarchage et cette réglementation sur le délai de rétractation ne s’applique pas.
En cas de litige, des associations de consommateurs sont là pour vous aider. Les conseillers de l’Espace Info-Énergie restent à votre disposition pour répondre à vos questions et vous accompagner dans vos travaux.

Aller plus loin…

En partenariat avec L’ADEME, l’association « Consommation Logement et Cadre de vie » (CLCV) a rédigé plusieurs guides spécifiques pour mieux appréhender les travaux à réaliser chez soi.
Vous les retrouvez sur le site de l’Ademe, rubrique « Conseils Juridiques ».

Vous souhaitez faire des travaux d’isolation, de chauffage, de ventilation ou même d’éclairage dans votre copropriété ? GEFOSAT vous donne des conseils pour mener à bien cette rénovation énergétique.

Toutes les parties prenantes (conseil syndical, syndic de copropriété et copropriétaires) doivent avoir un rôle actif dans la démarche.

  1. Audit énergétique ou DPE
    Pour les copropriétés de plus de 50 lots équipés d’un chauffage collectif, un audit énergétique est obligatoire avant le 1er janvier 2017. Pour les autres immeubles équipés d’une installation collective, un Diagnostic de Performance Energétique (DPE) collectif doit être réalisé avant la même date.
  2. Bilan Initial de Copropriété (BIC)
    Dès lors qu’une démarche de rénovation énergétique est lancée, le  BIC est la première étape avant l’audit. Les copropriétaires eux‐mêmes peuvent éventuellement faire un Bilan Energétique Simplifié et mettre en place des actions gratuites d’économies d’énergie.
  3. Audit Global Partagé
    Après le Bilan Initial de Copropriété, il faut engager un Audit Global Partagé afin de définir un plan d’entretien et de rénovation énergétique. C’est à ce stade que les différentes aides financières sont calculées, ainsi que les économies d’énergie théoriques.
  4. Le cahier des charges
    Le cahier des charges permettra ensuite de préparer les travaux en vue de la consultation des entreprises. Pour cela, il est possible de faire appel à un maître d’œuvre voire à une assistance à maîtrise d’ouvrage.

En général, les travaux de rénovation énergétique permettent une amélioration de la valeur foncière de 10% en moyenne.

L’Espace Info-Energie vous présente les systèmes de production d’eau chaude qui représentent 12 % de la consommation moyenne d’énergie dans le logement, mais qui peut atteindre 40% dans le cas de constructions très récentes.

La production d’eau chaude sanitaire regroupe plusieurs éléments : un moyen de production, un éventuel ballon de stockage, un circuit de distribution et la robinetterie. Deux systèmes principaux se distinguent au niveau de la production : les moyens de production instantanée et les systèmes à accumulation.

Pour les premiers, l’eau chaude est produite à la demande (chaudière ou chauffe-eau) alors que pour les seconds, l’eau est stockée dans un ballon (cumulus électrique, ballon thermodynamique et chauffe-eau solaire). Tous ces systèmes ont des avantages et des inconvénients au regard de l’investissement, des consommations pendant l’exploitation et de la maintenance.

L’exemple du chauffe-eau solaire
Bien installé, il utilisera majoritairement l’énergie gratuite fournie par le soleil pour produire l’eau chaude et pourra couvrir jusqu’à 70% des besoins annuels. L’investissement de départ enlevé́ est compensé par une baisse radicale des consommations annuelles et une durée de vie de plus de 20 ans. L’entretien de ces systèmes est faible.

La qualité́ de l’eau
Le département de l’Hérault présente une eau extrêmement dure (à savoir un taux de calcaire très élevé́). L’adoucisseur d’eau peut limiter le calcaire assurant une longévité́ des systèmes. Néanmoins, ce système doit être entretenu fréquemment et il est consommateur d’eau comme d’électricité́. Certains artisans proposent un forfait d’entretien lors de l’achat.

Des aides possibles
Les systèmes de production d’eau chaude comme le ballon thermodynamique, la chaudière bois, condensation gaz, la pompe à chaleur air/eau ainsi que le chauffe-eau solaire bénéficient du crédit d’impôt à hauteur de 30% sur le matériel et de la TVA à 5.5 %, sous condition de respect des critères de performance énergétique.

Pour plus d’infos ou si vous souhaitez être accompagnés dans vos démarches, vous pouvez contacter l’Espace Info-Energie Gefosat (coordonnées dans la colonne de droite).

Envie de donner un coup de neuf à votre bâtisse ? L’Espace Info Energie du Gefosat vous guide pour ne pas commettre d’impair.

La définition du « bâti ancien »
La définition officielle de « bâti ancien » concerne les bâtiments construits avant 1948. Concrètement, il s’agit d’un bâtiment constitué de matériaux naturels, peu transformés, le plus souvent trouvés dans un périmètre proche. Dans notre région, ce type de bâtiment se retrouve dans les centres anciens des villages, constitué de murs en pierre épais.
Ces bâtiments présentent de nombreux avantages : ils sont généralement frais l’été́ grâce à leur forte inertie (murs massifs) et possèdent des qualités thermiques et hydriques naturelles. Mais ils peuvent avoir aussi leurs inconvénients, notamment les problèmes d’humidité́ dans les murs, liés à la pluie ou à l’eau qui remonte du sol (remontées capillaires). Ces pathologies ont très souvent pour origine le changement de destination de certaines pièces (une cave qui devient une chambre par exemple), l’agrandissement de surfaces vitrées ou l’ajout d’enduits étanches sur des murs extérieurs, car en général, le bâti ancien sait gérer l’humidité́.

Le système de ventilation primordial
Rien de pire alors que la précipitation lorsque l’on décide de réaliser des travaux. La première chose à faire est de s’assurer du bon état de santé de la maison, éventuellement de réparer les erreurs commises avant. La plus courante reste l’enduit ciment appliqué sur un vieux mur en pierre qui favorise les remontées capillaires et enferme l’eau dans le mur.
Historiquement, le bâti ancien ne possède aucune isolation et présente une faible étanchéité́ à l’air ; c’est pourquoi, lorsque des travaux d’isolation ou de remplacement de fenêtres sont envisagés, il faudra porter une attention particulière au choix de son système de ventilation.
Les solutions d’isolation thermique des murs par l’intérieur peuvent dégrader le confort d’été́ et sont les plus exposées aux accumulations d’humidité́. Le bon choix des matériaux d’isolation est également essentiel pour éviter tout désordre.

Si vous souhaitez plus d’infos sur la rénovation du bâti ancien et les aides financières, ou si vous souhaitez des conseils techniques et être accompagné dans vos démarches, vous pouvez contacter l’Espace Info Energie du Gefosat.
Les permanences de l’Espace Info-Énergie à la Communauté́ de Communes ont lieu le deuxième jeudi du mois de 9h15 à 13h uniquement sur rendez-vous au 04 67 13 80 90.

L’espace Info-énergie Gefosat vous propose d’en apprendre davantage sur l’électricité́ « verte » proposée par la majorité́ des fournisseurs.

Le terme d’électricité́ « verte » désigne l’électricité́ produite uniquement à partir de sources d’énergies renouvelables telles que l’énergie hydraulique, éolienne, solaire, géothermique ou encore issue de la biomasse (bois, bio-gaz, gaz de station d’épuration…). Une offre de fourniture d’électricité́ est dite « verte » si le fournisseur peut prouver qu’il a produit ou acheté́ de l’électricité́ d’origine renouvelable en quantité́ équivalente à la consommation des clients ayant souscrit à cette offre. Pour prouver l’origine de l’électricité́ produite à partir de sources renouvelables, seules les garanties d’origine ont valeur de certification.

Deux types d’offres
À partir de là, il faut savoir qu’il existe deux types d’offres « vertes » :

  • celles dans lesquelles le fournisseur s’engage uniquement à acquérir suffisamment de garanties d’origine.
  • celles dans lesquelles le fournisseur s’engage, en plus, à acheter directement de l’électricité́ « verte » à des producteurs locaux.

Pour savoir si une offre est toute ou en partie « verte », il faut consulter les conditions générales de vente du contrat ou utiliser le comparateur du médiateur national de l’énergie.

Rappelons tout de même que l’électricité la plus verte est celle que l’on ne consommera pas, grâce à des actions de sobriété́ énergétique, associées à de la maitrise de l’énergie et à des travaux de rénovation.

Les dispositifs à 1 € font l’objet d’une large communication et de démarchages téléphoniques incessants. L’Espace Info Énergie vous éclaire sur cette aide qui existe bel et bien mais la vigilance reste de mise.

Travaux à 1 €, comment est-ce possible ?
Certains travaux d’économies d’énergie (isolation de toiture, de plancher bas, chaudières et pompes à chaleur performantes) bénéficient de primes, dont le montant varie en fonction des revenus, de la nature des travaux et de la période à laquelle la prime est demandée.
Par exemple, pour l’isolation des combles, une prime de 10 €/m2 est proposée si vous êtes au-dessus de certains plafonds de revenus. Cette prime est majorée et atteint 20 €/m2 d’isolation pour les ménages aux revenus modestes.
À partir de là, certaines entreprises vont proposer les « combles à 1 € » en s’assurant que le montant de la prime qu’elles pourront récupérer couvrira les frais de leur prestation. Néanmoins, certains premiers retours d’expérience montrent que la qualité de mise en œuvre de l’isolation est loin d’être idéale ! De nombreux défauts de mise en œuvre sont également à déplorer pour l’isolation des planchers bas.
Une prime à la conversion des chaudières est également proposée depuis début 2019 pour tous les ménages. Pour les plus modestes, des offres commerciales annoncent des chaudières et pompes à chaleur à 1 € : ce reste à charge quasi nul est néanmoins conditionné par l’obtention
d’autres aides financières (Anah) et le prix des travaux.

Travaux à 1 € sinon rien ?
Les offres commerciales à 1 € présentent certes l’avantage de ne devoir rien débourser ou avancer… mais également le risque d’un travail bâclé. L’autre solution est de demander des devis à des entreprises RGE et parallèlement la prime correspondant aux travaux.
Dans ce cas, vous avez le choix de l’entreprise et des matériaux ; en revanche, vous ne touchez la prime qu’après la réalisation des travaux et le reste à charge dépendra du montant de la facture.
Force est de constater par ailleurs que le recours à ces dispositifs est en général dépourvu de vision globale du logement et peut entraîner des travaux pas forcément pertinents.

Vous souhaitez y voir plus clair sur les aides financières et la rénovation énergétique ? Contactez l’Espace Info Energie de l’association GEFOSAT (coordonnées dans la colonne de droite).

Énergie, contacter le médiateur

En cas de litiges liés à une facture trop élevée, vous êtes en droit de contacter le médiateur de l’énergie pour faire valoir vos droits. Le numéro à composer est le 0 800 112 212.

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×